Capitale : Quito
Localisation et nom :
- Pays situé au nord ouest de l’Amérique Latine, entre le Pérou et la Colombie ; pays traversé par la Cordillère des Andes, bordé à l’ouest par l’océan Pacifique et à l’est par la fôret Amazonienne ;
- L’Equateur doit son nom actuel au scientifique Charles-Marie de La Condamine qui le dénomma ainsi car ce territoire est entièrement sous l’Equateur (latitude 0,00).
Chronologie sommaire :
- Les premières traces retrouvées de présence humaine sont datées de -9000 (calendrier Grégorien).
- La présence Inca remonterait au milieu du XV siècle.
- Les premiers Conquistadors sont arrivés en l’an 1526. Après l’assassinat du chef Inca Atahualpa en 1533, le pays passe sous domination espagnole pour trois siècles.
- La première déclaration d’indépendance date du 10 août 1809. Le 4 mars 1817, le Républicain J.Monroe est élu Président des USA. Face aux puissances européennes, il énoncera clairement la doctrine de "non-intervention"qui porte son nom : "l’Amérique du Nord et du Sud aux Américains". Le 24 mai 1822, les équatoriens conduits par le Général Sucre remportent la bataille de Pichincha et imposent la reconnaissance de l’indépendance de leur république à l’Espagne.
- Après dix ans de dictature militaire, l’Equateur connait depuis 1979 un régime libéral plus démocratique.
Superficie :
- 280 000 Km². (1/2 de la France).
Régions :
- une zone littorale, la Costa, sous climat tropical (courants océaniques El Nino et Humboldt) ;
- une zone montagneuse, la Sierra, dont le sommet culminant est le volcan Chimborazo (6 130m) ;
- une partie de forêt amazonienne, l’Oriente, ayant un "riche potentiel" en matière premières ;
- à 1000km des côtés s’étend l’archipel de Colon aussi connu sous le nom d’Iles Galapagos.
Population :
- 12,5 millions d’habitants (25% de la population active vit à l’étranger).
- densité : 40 hab/km2
- population urbaine : 60%
- espérance de vie : 65 ans (-5ans depuis 1999)
- mortalité infantile : 45/1000
- analphabétisme : 10%
Villes principales :
- Quito (capitale - Sierra -1 million d’habitants) ;
- Guayaquil (ville portuaire - Costa -2 millions).
Langues :
- Espagnol (officiel) ;
- Plusieurs langues indigènes, notamment le Quechua et le Shuar.
Formes politiques :
- République à régime présidentiel. (mandat de 4 ans non renouvelable.)
- Vie politique très "mouvementée" (coups d’Etat, entorses constitutionelles).
- Quatre partis principaux se partagent la représentation parlementaire.
- Le mouvement indigène est de plus en plus puissant, réunissant au-delà des aspects communautaires de vastes secteurs populaires.
Economie succinte :
- Depuis les années 1960, avec l’effondrement du cours de la banane et la hausse des taux d’intérêts des anciens prêts de développement, l’Equateur est structurellement endetté.
- Depuis avril 2000, après une crise économique et financière sans précédent, (baisse de l’espérance de vie de 5 ans) la monnaie officielle n’est plus le Sucre mais le dollar US. L’abandon de la monnaie portant le nom du Général Sucre au profit du dollar est un "choix" révélateur de la domination subie par l’Equateur. Cette décision n’a pas enrayé les difficultés économiques du pays.
- En 2003, le PIB estimé par la Banque Centrale Equatorienne était de 27 000 000 $. Les exportations (pétrole et gaz brut, banane, poissons et crevettes, bois et fleurs, transfert des expatriés...) et les importations (biens de consommations, biens d’équipement, pétrole raffiné...) représentaient chacunes environ 7 000 000 $.
- En 2003, les pays d’Amérique Latine représentaient, à eux tous, 15% des exportations et 30% des importations équatoriennes. Les Etats-Unis d’Amérique représentaient environ 45% des exportations et 25% des importations. De nombreuses multinationales basées en Europe, voire en France, étaient ou sont aussi présentes (Total, Lyonnaise, Aventis, Lafargue, Peugeot, etc.)
Actualités 2005 :
- Le 17 février 2005, lors de sa visite en Equateur, le Directeur du FMI a rappelé les principales "réformes structurelles" réclamées par les instances mondiales (BM, FMI, OMC) depuis 2003 : . l’achèvement du second oléoduc de pétrole lourd ; . une plus grande ouverture à la concurrence du secteur pétrolier (détenu encore à 40% par la compagnie nationale Pétroecuador) par la concession de nouveaux champs pétrolifères et une baisse de la TVA ; . une plus grande ouverture à la concurrence des secteurs éléctrique et téléphonique ; . la réforme du système de sécurité sociale et la réduction du déficit du régime des retraites.
- Vers la mi-mars 2005, un traité bilatéral de libre commerce (TLC) entre l’Equateur et les USA devait être conclu à Washington. Entamé depuis un an, ce traité "mutuellement avantageux" devait porter notamment sur les produits agricoles (banane, thon) et les droits de propriétés intelectuels.
- Au plus tard le 1er janvier 2006, un nouveau système tarifaire devrait être conclu entre l’Equateur et la Comission Européenne dans le cadre des négociations de l’OMC. Rappelons que "l’’Equateur" reste de loin le plus grand exportateur mondial de banane et que les banane équatoriennes sont commercialisées par de nombreuses entreprise US ou européennes. 400 000 équatoriens travaillent dans ce secteur.
Sources : Etat du Monde 2004 ; MINEFI 2005 (Ministère français Industrie, Entreprise, Finances), Aspal.